La schizophrénie est un trouble mental chronique et grave qui affecte la façon dont une personne pense, ressent et se comporte. Les personnes atteintes de schizophrénie peuvent donner l'impression d'avoir perdu tout contact avec la réalité. Pour comprendre le développement de la schizophrénie, nous devons parler de l'élagage synaptique. Selon un article de Nature neuroscience 1, “l'élagage synaptique est le processus d'élimination des synapses qui se produit pendant la petite enfance jusqu'au début de l'âge adulte". Au fur et à mesure que le cerveau se développe, les apports environnementaux façonnent les circuits neuronaux. Ce processus élimine les synapses excédentaires générées au cours du développement précoce et renforce les synapses restantes.

En outre, selon l'hypothèse de l'"élagage synaptique", l'élagage synaptique excessif ou désordonné est lié à la schizophrénie. Le psychiatre Irwin Feinberg a soulevé cette hypothèse en 1982.

En outre, il y a quelques années, l'imagerie cérébrale humaine et les études post-mortem ont apporté de nouvelles preuves à l'appui de l'hypothèse de l'"élagage synaptique". Ces preuves ont montré que la densité des épines et la matière grise sont réduites dans les cortex des patients schizophrènes.

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 Nouvelles preuves publiées dans Nature neuroscience :

C'est pourquoi les scientifiques tentent aujourd'hui de comprendre le mécanisme qui sous-tend ce phénomène. Selon Carl Sellgren, Roy Perlis et leurs collaborateurs, le système immunitaire pourrait jouer un rôle dans l'élagage synaptique excessif. Leur nouvel article1 publié dans Nature neuroscience décrit un modèle in vitro qui applique la reprogrammation cellulaire pour étudier l'engloutissement des synapses par la microglie, spécifique aux patients atteints de schizophrénie.

La microglie est un type collectif de neuroglie (cellule gliale) situé dans le cerveau et la moelle épinière. Elles représentent 10-15% de toutes les cellules présentes dans le cerveau. En tant que cellules macrophages résidentes, elles constituent la première et principale forme de défense immunitaire active dans le système nerveux central (SNC). De plus, les cellules de la microglie sont capables de reconnaître les corps étrangers, de les avaler et d'agir comme des cellules présentatrices d'antigènes activant les lymphocytes T.

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  1. Augmentation de l'élimination des synapses par la microglie dans les modèles d'élagage synaptique dérivés de patients schizophrènes.
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